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Mr Clyde Doithauth in Wasteland

11 novembre 2009

J'ai les mains gelées, le coeur en miette et un

jo

J'ai les mains gelées, le coeur en miette et un marteau dans ma tête qui  ne cesse de frapper. Mon souffle n'exprime plus que douleur, mes pieds ne feront que me guider vers Nulle Part. J'erre. Dans l'attente de quelque chose. La recherche de ce que j'ai perdu, pensant bêtement que l'on va me le restituer. Les humains, ca s'envoit pas par colis. Des fois, j'aimerai n'etre qu'entourée d'objets. Ca parle pas, bouge pas. Ne fait rien. Je suis bloquée, je n'peux plus rien faire. J'ai peur de dormir, je ne peux plus penser. Je n'arrive plus à rien, comme j'aurai pu y arriver quelques temps auparavant.

J'ai les mains gelées. Etrangement, personne n'a l'air de remarquer qu'elles sont en train de disparaitre.

C'est mon dernier morceau dans l'air. C'est mon dernier rêve à la mode, mon single pour célibataire. Ma terreur dans un nom de code. Delta Charlie Delta, Ca s'danse la tête contre les murs.

.... 

 

"Elle 

Je vais vous parler d'une fille, cette fille n'est pas comme les autres. Elle n'est pas non plus comme ceux qui ne sont pas comme les autres auss i. Elle n'a l'air de pas grand chose pourtant, cette fille là. Jamais on ne pourrai penser au premier coup d'œil, qu'un telle personne puisse être aussi précieuse qu'elle l'est pour moi. Personne ne penserai jamais qu'elle puisse être aussi cher pour moi et personne ne pourra jamais comprendre à quel point je l'aime.

Qui est elle au final ?  

Elle n'est ni mon amie, ni pas petite copine, ni ma femme, ce n'est encore moins un ennemi ou une inconnue, elle n'est pas non plus une simple connaissance ou mon amoureuse. Elle n'est rien de tout ça, c'est une personne avec qui j'ai une relation unique, qui ne porte aucun nom, des liens qui ne pourront être similaires avec quelqu'un d'autres et que deux autres personnes ne pourront jamais imiter non plus. Ce qu'elle est pour moi, nul ne pourra jamais l'imaginer.

Cette fille s'appelle Charlotte."

fd

 

J'ai mis paris en bouteille, elle s'est brisée entre mes doigts.

ADDICTED TO TRUE BLOOD

 

 

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8 novembre 2009

Je suis Captain Eo. Je cherche quelqu'un pour sortir ce soir. Le Captain Eo paie sans rechigner.

'Comment ça se fait que ce matin, en regardant mon sac d’école, j’ai eu l’impression que mon sac d’école avait plus d’espoir que moi ?'

lo

"La petite clope qui tue le spleen
Vient de me réveiller un air
Quelques accords que j'assassine
Sur lesquels je pose mes vers
Sans les casser je les entasse
Dans des octosyllabes morts
En attendant que je trépasse
D'en avoir apprécié le corps

Et je bois, et je bois, et j'imbibe ma carcasse
De tout ce qui coule qui est fort alcoolisé et qui fracasse

La première fois que je t'ai vu
J'devais avoir la gueule dans l'cul
Pour m'être laissé ainsi tenter
Fallait-il que j'sois bourré
Fallait-il que tu me plaises
Je ne veux pas y penser
Fallait-il que tu me baises
Si bien que je suis resté"

"Ça m'a vraiment étonné, tu sais, c'était tellement beau, tu peux pas savoir, beau a te donner envie de mourir et c'est ça que je cherche dans la télé, j'écoute tous les sons, tous, les émissions culinaires par exemple, tu vois, il y'a le bruit des plats les verres qui s'entrechoquent le grésillement des œufs qu'on casse sur une poêle chaude, puis aussi les coups de feu le bruit du vent le bruit des avions l'accordéon les violoncelles les instruments de musique, je les ai tous dans la tête, le froufrou de femme dans les feuilletons et le bruit des baisers, le claquement des hauts talons sur un escalier métallique, je les connais tous par cœur, tu vois, quand je suis devant la télé j'ouvre et je ferme les yeux tour à tour, je voudrais apprendre par cœur tous les sons, oui, tous les sons qui peuvent exister dans le monde."

A la lueur artificielle d'un écran 17 pouces, je contemple ma chambre. Beige. Simple. Vide; à premiere vue. Et seulement à premiere vue. A ma droite, j'apperçois un poster: The Chaser. J'ai craqué sur ce film; j'en ai donc l'affiche. Celui derière moi, aux allures de western, c'est une merveille, avec une merveilleuse brute; et en levant la tete, je peux voir un film qui a bercé mon enfance, de par ses musiques, son histoire, ses themes. Billy Elliot, qui tient diffiicilement au plafond; entre ciel et terre. Mon esprit divague. Plus loin, c'est un drapeau noir, avec la lettre L. Offert par R, il est tout abimé puisqu'accroché a mon sac toute l'année. Tout là-bas, le poster que T m'a offert, en dessous celui acheté avec M, et à sa gauche celui de Mono que nous avons enlevé du mur au concert; d'ailleurs j'y ai rencontré V et A. A ma gauche, Rodrigue, beau, sublime, doué; comme à son habitude. Signé avec un adorable sourire. J'aime. TOKYO, vu avec les T et Ct, cadeau d'anniversaire qui repeint mes murs. Des photos ça et là, des gens que j'aime, et auquels je tiens. Thank you A. Des dessins zigzagent sur mes murs, montrant une amitiée depassée, une journée a Gant inoubliable ou encore un quotidien rempli de joie avec un certain Mr Miou. Mais ce n'est pas tout. La lourde chaleur d'un début d'été qui n'a pas encore commencé est montrée par cette fenetre ouverte, où j'y entends les gosses des voisins crier. J'essaye de réviser. Rien ne vient. Mon esprit divague, à droite, à gauche. Devant. J'imagine mes années futures, je rêve à des choses que je ne pourrais surement pas avoir aussi facilement que cette jolie robe toute fraichement achetée, ou encore ce beau gilet au toucher si agréable. Une année loin de tout ça. Voila ce qu'il me faut. Une année ailleurs, sans tous ses problèmes, peut etre sans toutes ses joies; je sais pas, mais dans tous les cas, ça sera remplacé par d'autres choses. Peut etre mieux, peut etre moins bien, je sais pas; mais différent en tout cas. Besoin de m"évader de ce lit qui grince au moindre petit mouvement, de cette lampe qui n'éclaire que trop bien ses centimes posés sur la table de nuit. De ce poste de radio qui ne fonctionne même plus, ou encore de tous ses livres empilés les uns sur les autres; tous dans l'attente d'etre lue. Le flacon de parfum est vide, mon appareil photo aussi. La casquette bleue me regarde, suspendue dans le vide comme on suspendrai un hameçon au bout d'une ligne. Mon esprit divague. Passe d'une chose à une autre comme on passerait de l'hiver a l'été. Il faut trop chaud ici. J'étouffe, et pourtant j'ai tout l'air qu'il me faut. La fênetre grande ouverte laisse entrer les araignées; Ca sent un mélange de Burberry et de fraise; alors que je rêve de datura. Une Jimson Weed sur le rebord de ma fênêtre, à contempler- mais pas à sentir. Je rend un hommage a Captain Eo, il est en train de disparaitre. Comprendra qui comprendra, et ne comprendra pas qui aura eu la chance de ne pas l'avoir connu. RIP Captain Eo, Fuzz veillera sur toi. La soundtrack de Lost in translation se répète en boucle sur cet ordinateur qui surchauffe. Les notes se suivent et les secondes défilent sur cet écran 17 pouces, qui a juste assez de lumière pour éclairer ma vie. Mon esprit divague, c'est n'importe quoi.

controle

"On avait 2 sacs bourrés d’herbe, 75 plaquettes de mescaline, 5 feuilles complètes d’acide en buvards, une salière à moitié pleine de cocaïne, une galaxie multicolore de remontants, sédatifs, hilarants, larmoyants, criants, en plus une bouteille de tequila, une bouteille de rhum, une caisse de bière, un demi litre d’éther pur, et deux douzaines de Poppers. Non qu’on ait eu besoin de tout ça pour le voyage, mais quand On démarre un plan drogue, la tendance, c’est de repousser toute limite."

Las Vegas Parano

J'ai cru entendre 'Je T'aime', Je m'suis dit 'C'est son Probleme'.

piccu

Ca fait longtemps que j'avais envie d'en parler, de me lancer, sans pour autant trouver le courage de tout écrire car je pense que même en y passant de longues minutes, heures et journées je n'arriverai jamais a vous faire comprendre ce que j'ai pu ressentir en lisant ce livre.
Je vais essayer, pour vous faire vivre des moments uniques dans le monde plus glauque que magique de Murakami. Hashi et Kiku deviendront vos meilleurs amis, vos confidents, les seuls en qui vous aurez confiance. Ils seront là pour vous quand ca n'ira pas, vous serez à leur
s côtés pour les soutenirs et croire en leurs rêves. Une alliance parfaite au coeur d'un univers de déchéance. Bienvenue chez Murakami. Bienvenue chez Hashi et Kiku. Bienvenue dans les bas-fonds de Tôkyô.
Bienvenue chez moi.

Les Bébés de la Consigne Automatique. Une histoir
e à deux tournants, deux frères mis en jeu. Aucun liens de parentés mais une entrée sur terre commune : abandonnés à la naissance dans une consigne automatique, ils survivent tant bien que mal et passent leur douce enfance dans l'Ile de Kyushu. Leur destinée changera au moment où Hashi embarque pour Tôkyô, bien décidé à percer dans le milieu de la chanson avec pour seul et unique but de réentendre LE Son, celui qui l'apaisera, le calmera, bien plus jouissif que ce qu'il ne pourrait imaginer. Kiku, instable de nature et de corps, se lancera quand à lui à la recherche du Datura. Cette sombre utopie qui pourrait nettoyer le monde et réaliser ses rêves les plus fous.
Rencontres, rêves, espoirs et horreurs. Tous les sentiments sont confrontés dans un délicieux tourbillon de déchéance. Sur Terre, tous nos rêves prennent fin, pas dans le
monde de Murakami

bar

Il se passionna pour un étrange jeu de dinette. Il alignait bien en ordre sur le plancher de petits couverts en plastique, plats, casseroles, machines à laver. Frigidaire miniature, les disposant a former une cuisine fonctionelle. Chacunes de ses cuisines en modèle réduit avait un point commun : une fois qu'il les avaient installées, Hashi refusait de laisser quiconque déplacer quoi que ce soit. Si quelqu'un changeait un ustensile de place, touchait par erreur sa cuisine ou la démolissait, cela le plongeait dans des colères démentielles à l'encontre des bonnes soeurs ou de ses camarades, chose dont personne ne l'aurait cru capable jusque là. La nuit, il dormait a côté de ses petites cuisines, et vérifiait le matin en se levant que rien n'avait changé pendant la nuit. Il restait alors un moment en contemplation devant son oeuvre, avec sur le visage une expression satisfaite, qui se muait bientôt en un air d'insupportable désagrément. Marmottant avec brusquerie, il détruisait violement sa construction. Hashi ne se contenta pas longtemps des cuisines ou des salles à manger. Il agrandit bientot son royaume, utilisant pour cela des bouts d'etoffe, des bobines de fil, des clous, des boutons, des pièces détachées de vélo, des cailloux, du sable, des fragements de verre. Un jour, une fille trébucha sur une tour de bobines de fil qui s'effondra, et il se jeta sur elle pouressayer de l'etrangler."

Mais lorsqu'on ose s'aimer, pour la beauté du geste, ce ver dans la pomme qui glisse entre nos dents, nous embaume le coeur, le cerveau et nous laisse son parfum au dedans.

controll

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Mr Clyde Doithauth in Wasteland
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